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III) B) Quand l'implicite s'en mêle..

  • Marie
  • 26 janv. 2017
  • 2 min de lecture

Lors de notre TPE et lors de nos recherches sur les dessins ou bande-dessinée caractéristiques de l’univers concentrationnaire, nous avons pu remarquer Charlotte et moi-même deux manières distinctes qu’ont les auteurs de représenter l’horreur vécue par les détenus des camps . L’une d’elle est la représentation implicite des évènements, c’est-à-dire par une dénonciation suggérée, qui n’est pas décrite le plus fidèlement possible mais souvent sous une autre forme


Ainsi dénoncer la négation de l’homme, c’est dénoncé la surestimation de certains groupes humains, la mise en condition des esprits qui légitime les assassinats de masse, l’imposition d’intérêts raciaux par rapport à d’autres et la déshumanisation. Les œuvres que nous avons étudiées tendent alors à définir les droits légitimes de chaque être et de l’exercice du pouvoir en dénonçant les actes détestables des nazis. Il devient alors important d’affirmer l’unicité de l’espèce humaine et de ses droits. Il existe en effet un réel devoir de mémoire, une obligation morale de se souvenir et cela se traduit notamment par le travail de nombreux auteurs (rescapés, enfants d’anciens détenus, personnes intéressées…etc.) que ce soit dans des livres ou des textes mais surtout ici, des dessins.


On a ainsi pu remarquer qu’à la manière de d’Art Spiegelman dans Maus, l’implicite est parfois plus révélatrice que l’explicite. De cette manière les juifs, les polonais et les allemands sont respectivement des souris, des cochons et des chats. Cette forme d’animalisasion évoque particulièrement le phénomène de la bestialisation des juifs, notamment leur reclassement au rang d’animal . Il y a ainsi de nombreux exemples de dénonciations implicites parfois plus fortes que des représentations précises et définies. En effet cela nous interpelle, alors on se questionne, pourquoi ? Quel est le message que le dessinateur tente de faire passer ? L’implicite apporte donc une certaine reflexion qui n’est pas forcément présente lorsque l’on traite avec de l’explicite : le comprendre nécessite un effort supplémentaire. La pensée implicite plonge effectivement dans l’équivoque. On peut alors parler de sous-entendu, mais alors, pourquoi ce besoin de dire de manière cachée ce que l’on pense ? Y-a-t-il une véritable nessécité à l’utilisation de l’implicite ? Pourquoi le sens se montre mais ne se dit pas ?


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