top of page

II) A) Analyse Disegni Da Auschwitz F18

  • Marie
  • 9 févr. 2017
  • 2 min de lecture

“I Blockälteste, gli inservienti e i Kapo erano sempre sazi e ben vestiti, non gli mancavano nemmeno le sigarette né la vodka...Quelle tedesche, ebree, slovacche, ceche, polacche -prigionere- come noi si contraddistinguevano per una eccezionale crudeltà e suscitavano in noi più paura delle Auseherin o delle SS, perché si trovavano continuamente accanto a noi: nelle barrache, agli appelli e nel luogo di lavoro, nelle Waschraum e persino nelle latrine. Erano loro che, dividendo il pane, tenevano per sé un terzo della pagnotta, erano loro che quando versavano la zuppa nelle nostre scodelle chiudevano il pentolone ancora mezzo pieno e aprivano il successivo, lasciando in ognugno la zuppa più densa sul fondo. Quando una delle prigioniere che venivano penalizzate cercava di prostestare, la colpivano in testa con il mestolo di ferro e non le davano niente da mangiare.”

Témoignage de l’ex-prisonnier Halina Birenbaum, n. de matricule 48693


« Quand un des prisonniers étaient pénalisé et protestait, ils les frappaient en pleine tête avec la louche de fer et ne leur donnait rien à manger »

1 Les Blockältester, c’est-à-dire les « doyens du block »: détenus responsables du Block et de son effectif, le plus souvent ce sont des criminels.


Le dessin suivant représente l’exécution d’une punition. Au premier plan, on remarque tout de suite la présence du détenu ligoté sur une barre de fer dans une position particulièrement inconfortable, ses traits sont fermés, il semble souffrir le martyr. Un SS à sa droite s’occupe de son châtiment, visiblement il a en effet la possibilité de faire tourner la barre sur elle-même, ce qui est clairement très inconfortable pour le détenu et surtout la preuve d’une cruauté atroce. Ensuite au second plan on aperçoit encore plus terrible : un des bourreaux, avec un grand bâton se charge de flageller le détenu. Derrière lui, un « dirigeant » n’a pas l’air le moins du monde affecté et se contente d’écrire sur son carnet. Cela démontre que pour lui c’est finalement un travail comme un autre qu’il effectue sans ressentiments, sans aucun remord. C’est également un moyen de nier l’homme. Les SS ne le regarde pratiquement pas, ils n’y a en réalité qu’un SS visiblement chargé de surveiller la punition tout à gauche et un autre à l’attitude relâchée qui semble seulement se préoccuper de sa cigarette. Tous sont concentrés sur leur tâches et réduisent alors la valeur de ce pauvre homme à un procédé, une méthode. Une simple action à effectuer, une routine. La punition et la violence physique font alors partie intégrante de leur tâches.




Kommentare


 SEARCH BY TAGS: 
bottom of page