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II) A) Analyse P13 Auschwitz: des violences

  • Marie
  • 9 févr. 2017
  • 2 min de lecture


Nous avons choisi cette page car nous trouvions qu’elle était assez représentative de la violence physique dans les camps de concentrations nazi.

Ici, nous pouvons voir des déportés qui descendent du train pour arriver dans le camp d’Auschwitz ; ils ne savent pas encore ce qui leur arrive, pas tous ; mais c’est bien-sûr dans une atmosphère de panique générale et de confusion qu’ils débarquent. L’auteur dépeint a alors une scène terrible.

Un détenu du camp, ici l’homme dans son uniforme rayé, s’empare soudainement d’un bébé sous les yeux de sa mère impuissante qui ne peut que contester. On comprend qu’il tente de le sauver en l’emmenant ailleurs car il sait très bien que celui-ci n’a pas d’avenir si ce n’est une mort certaine dans les chambres à gaz. L’esclandre attire alors les SS (« Schutzsaffel », l’escadron de protection nazi, police chargée du contrôle des camps de concentration) qui dès lors procède à une démonstration de force. Le détenu est assassiné sauvagement d’une balle dans la tête.


1) Sur cette vignette on remarque principalement l’entassement des déportés les uns sur les autres. C’est également une forme de violence sur les corps, surtout après une déportation dans les mêmes conditions.


2)« La seule bonne méthode » Une seule méthode = La violence. Les nazis utilisent un système de répression, qui en lui-même est déjà une forme de violence. Il n’y a qu’une façon de faire, c’est la brutalité, l’extermination, la punition, l’humiliation. On parle ici d’une « méthode » alors qu’il s’agit, on le verra dans la vignette du dessous, de tuer. C’est presque un vocabulaire scientifique qui est employé, on essaye donc de rationaliser l’inexplicable, le meurtre d’une personne innocente conformément à des principes, à une idéologie. C'est en effet banaliser le crime de masse en le réduisant à une série de procédés.


3) « c’est celle-ci » La dernière vignette de la planche est certainement la plus importante. C’est celle qui est la plus évocatrice de cette violence immédiate et brutale. Le SS assassine le détenu, froidement, vraisemblablement sans aucun sentiment. La scène est choquante et est accentué par le dessin de la trajectoire de la balle, particulièrement mise en avant sur cette vignette. De plus, on voit nettement la balle transpercer le pauvre homme, entrant d’un côté et sortant de l’autre. Le visage de l’homme est déformé, torturé. Enfin on remarque aussi que le SS n’a pas hésité à tirer même lorsque le détenu tient l’enfant dans ses bras. Cela dénote d’une violence extrême qui s’applique à tous les individus quel que soit leur condition.

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