top of page

II) A) Des violences physiques


Le premier camps de concentration est celui de Dachau qui est alors pris comme modèle . Au début, ce camps de concentration est destiné aux prisonniers politiques dans le but de les rééduquer pour plus tard les réinsérer dans la société. Les camps sont alors un « moyen » de « protéger » les populations. Mais alors que tous les opposants ou presque d’Hitler auraient été capturés, les nazis auraient pu arrêter ici les camps de concentration.


Au contraire, leur nombre augmente et voit avec leur création la mise en place de tout un système concentrationnaire propices aux nombreuses violences physiques, notamment par le biais du travail, intensif, terrible. Les conditions n’y sont en effet pas favorables et les détenus mènent une vie d’esclave. Leur journée commence à six heures en hiver, cinq en été. Ils arrivent alors sur la place principale du camps pour l’appel du matin. Celui-ci peut durer des heures, les SS refaisant leur compte à la moindre erreur ce qui provoque la mort des détenus. À midi ils bénéficient d’une très courte pause, puis repartent travailler, enfin après un nouvel appel tout aussi épuisant que celui du matin ils n’ont le droit qu’ à une soupe seulement. À cela s’ajoute les nombreuses maladies : typhus, tuberculose etc. On parle ici une violence plus implicite, plus insidieuse. Celle d’une violence sur les corps dans des conditions de vies extrêmes.


La violence est, dans les camps de concentration, un outil d’obéissance, de soumission et de subordination. Elle fait ainsi partie intégrante de la vie quotidienne des camps : les coups, les menaces et brimades arrivent arbitrairement de partout et pas toujours pour une raison justifiée.

On discerne alors de nombreux actes de violences barbares ; par exemple la mort des nouveau-nés dans les camps de concentrations exécutés dès leur naissance, noyés ou étranglés. Ou encore, les expériences pseudo médicales sur les détenus qui servent alors de cobayes humains. Certains sont « utilisés » pour tester de nouvelles balles, d’autres pour un programme de stérilisation. Ils sont soumis à des températures extrêmes, à toutes sortes d’expériences les plus sordides les unes que les autres. À Auschwitz, on teste des études sur l’hérédité sur des nains et des jumeaux tandis qu’ailleurs on gaze quatre-vingt-cinq juifs pour faire une collection de crânes humains.















Pas encore de mots-clés.
bottom of page